L’information de l’acquéreur ou du locataire : obligations du vendeur ou du bailleur
     

Introduction
I. Etat des risques
II. Informations sur les sinistres
III. Accès aux informations mises en ligne par les Préfectures
IV. Questions les plus fréquentes sur l’information acquéreur locataire

Introduction    

La loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages a créé dans son article 77, codifié à l’article L 125-5 du code de l’environnement , une obligation d’information de l’acheteur ou du locataire de tout bien immobilier (bâti et non bâti) situé en zone de sismicité ou/et dans un plan de prévention des risques prescrit ou approuvé.

A cet effet sont établis directement par le vendeur ou le bailleur :

1. un état des risques naturels et technologiques pris en compte par ces servitudes, à partir des informations mises à disposition par le préfet de département,
2. Une déclaration sur papier libre sur les sinistres ayant fait l’objet d’une indemnisation consécutive à une catastrophe reconnue comme telle.

Qu'est-ce que c'est ?

Lors des transactions immobilières, chaque vendeur ou bailleur d’un bien bâti ou non bâti devra annexer au contrat de vente ou de location :

1. d’une part, un « état des risques » établi moins de 6 mois avant la date de conclusion du contrat de vente ou de location, en se référant au document communal d’informations qu’il pourra consulter en préfecture, sous-préfectures ou mairie du lieu où se trouve le bien ainsi que sur Internet

2. d’autre part, l’information écrite précisant les sinistres sur le bien ayant donné lieu à indemnisation au titre des effets d’une catastrophe naturelle ou technologique, pendant la période où le vendeur ou le bailleur a été propriétaire ou dont il a été lui-même informé par écrit lors de la vente du bien.

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I. Etat des risques    
L’état des risques doit être joint à la promesse de vente et à l’acte de vente, et dans le cas des locations, à tout contrat écrit de location.

Dans quelle(s) commune(s), cette information est-elle obligatoire ?
Les communes dans lesquelles s’applique l’information relative à l’état des risques sont celles :

    * situées dans une zone sismique (voir le zonage sismique de la France)
    * zone couverte par un plan de prévention des risques technologiques, ou par un plan de prévention des risques naturels prévisibles, prescrit ou approuvé (voir si ma commune est couverte par un PPR )

Qu’elles sont les personnes concernées ?

Il s’agit des vendeurs ou des bailleurs : personnes physiques ou morales de droit public ou privé, y compris les collectivités territoriales, l’Etat ou leurs établissements publics.
En cas de renouvellement du contrat de location, il n’est pas nécessaire d’annexer un état des risques actualisé.

Quels sont les biens concernés ?
Tous les biens immobiliers, bâtis ou non, quelle que soit leur destination, situés dans ces communes sont concernés par cet état des risques qui est à la charge des vendeurs et bailleurs.

A partir de quand ?
Cette obligation entre en vigueur le 1er jour du quatrième mois après l’arrêté préfectoral, soit pour la plupart des départements le 1er juin 2006.

Quels sont les types d’actes et de contrats concernés ?
Il s’agit :

    * des promesses unilatérales de vente ou d’achat,
    * des contrats de ventes
    * des contrats écrits de location de biens immobiliers, bâtis ou non, y compris tout type de contrat donnant lieu à un bail locatif « 3,6,9ans »,
    * des locations saisonnières ou de vacances,
    * des locations meublées,
    * des contrats de vente en futur état d’achèvement (VEFA),

Quels sont les types d’actes et de contrats NON concernés ?
Il s’agit :

    * Des contrats de construction de maison individuelle sans fourniture de terrain,
    * Des contrats de location non écrits (baux oraux),
    * Des contrats de séjour dans les établissements comportant des locaux collectifs et a fortiori offrant des services à leurs résidants,
    * Les ventes de biens immobiliers dans le cadre de procédures judiciaires,
    * Les transferts de propriété réalisés dans le cadre de procédures de préemption, de délaissement et d’expropriation.


Comment remplir l’état des risques ?
Le vendeur ou le bailleur peut librement aller consulter à la mairie, en sous-préfecture ou à la DDE, un dossier contenant toutes les informations nécessaires pour compléter l’état des risques.
En se référant à ses documents, il doit établir cet état des risques sur la base du modèle arrêté par le ministre chargé de la prévention des risques majeurs.
Le modèle est téléchargeable à partir de prim.net :
Modele d'imprimé format PDF (89 Ko) et modele d'imprimé format word (270 Ko)
A ce dernier doit être annexé les extraits de documents notamment graphiques disponibles en mairie (dans le dossier consultable relatif à l’information acquéreur locataire) permettant de localiser l’immeuble, objet de la vente ou de la location, dans les différentes zones de risques identifiées.

Combien ça coûte ?
Le dossier est librement consultable en mairie. L’état des risques peut donc être établi gratuitement par le vendeur ou le bailleur.

Quel délai de validité pour l’état des risques ?
L’état des risques signé est valable 6 mois. Si un délai plus long s’écoule entre la promesse et la vente effective, un nouvel état des risques devra être joint à l’acte de vente.


II. Informations sur les sinistres    
Le vendeur ou le bailleur doit déclarer les sinistres qui ont fait l’objet d’une reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle ou technologique et subis par le bien pendant la période où il a été propriétaire ou dont il a été lui-même informé.

Dans quelle(s) commune(s), cette information est-elle obligatoire ?
L’information relative aux sinistres est obligatoire dans toutes les communes ayant fait l’objet d’au moins un arrêté de reconnaissance de l’état de catastrophes naturelles ou technologiques, soit la quasi-totalité de la France. (voir la liste des arrêtés de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle sur ma commune)

Quels sont les sinistres concernés ?
Sont concernés tous les sinistres ayant donné lieu au versement d’une indemnité au titre de la garantie nationale contre les effets des catastrophes technologiques ou naturelles constatées par arrêté interministériel, soit au profit du propriétaire vendeur ou bailleur, soit au profit d’un précédent propriétaire de l’immeuble concerné, dans la mesure ou le vendeur ou le bailleur en a été lui-même informé.

Qu’elles sont les personnes concernées ?
Ce sont tous les vendeurs ou bailleurs propriétaires du bien concerné, personnes physiques ou morales de droit privé ou moral.

Quels sont les biens concernés ?
Tous les types d’immeubles bâtis sont concernés.

A partir de quand ?
Cette obligation entrera en vigueur en même temps que l’obligation d’annexer un état des risques, soit pour la majorité des communes le 1er juin 2006.

Quels sont les types d’actes et de contrats concernés ?
Il s’agit :

    * des contrats de ventes
    * des contrats écrits de location d’immeubles bâtis, y compris tout type de contrat donnant lieu à un bail locatif « 3,6 ,9 ans»
    * des locations saisonnières ou de vacances
    * des locations meublées

Quels sont les types d’actes et de contrats NON concernés ?
Il s’agit :

    * Des contrats de location non écrits (baux oraux),
    * Des contrats de séjour dans les établissements comportant des locaux collectifs et a fortiori offrant des services à leurs résidants,
    * Les ventes de biens immobiliers dans le cadre de procédures judiciaires,
    * Les transferts de propriété réalisés dans le cadre de procédures de préemption, de délaissement et d’expropriation.

Comment savoir et dire si le bien a fait l’objet d’une indemnisation ?
Le vendeur ou le bailleur doit dire si à sa connaissance le bien a été indemnisé au titre du régime catastrophe naturelle (c’est à dire durant la période où il est propriétaire, et le cas échéant sur la base de la déclaration écrite qui lui a été remis au moment de la vente du bien). Il peut se renseigner auprès de son assureur.
Cette information écrite est annexée au contrat de location, et en cas de vente, mentionnée dans l’acte authentique constatant la réalisation de la vente

Pourquoi faire ?
L’objectif de l’information préventive est de rendre le citoyen conscient des risques majeurs auxquels il peut être exposé. Informé sur les phénomènes passés ou prévisibles, leurs conséquences et les mesures pour s’en protéger et en réduire les dommages, il sera ainsi moins vulnérable.
Cette double information est complémentaire des autres dispositifs communaux ou départementaux : Document d’Information Communal sur les risques Majeurs, Dossier Départemental sur les Risques Majeurs, réunions publiques,affichages des risques, repère des Plus Hautes Eaux Connues, ….
L’information contribue à la culture du risque. Elle s’inscrit dans une politique globale de gestion des risques conforme à la stratégie nationale du développement durable.

    

Information préventive :

     
Généralités

L'information des citoyens sur les risques naturels et technologiques majeurs auxquels ils sont soumis dans certaines zones du territoire et sur les mesures de sauvegarde qui les concernent est un droit inscrit dans le code de l’environnement aux articles L 125-2, L 125-5 et L 563-3 et R 125-9 à R 125-27.

Elle doit permettre au citoyen de connaître les dangers auxquels il est exposé, les dommages prévisibles, les mesures préventives qu'il peut prendre pour réduire sa vulnérabilité ainsi que les moyens de protection et de secours mis en œuvre par les pouvoirs publics. C’est une condition essentielle pour qu’il surmonte le sentiment d'insécurité et acquière un comportement responsable face au risque.
Par ailleurs, l’information préventive contribue à construire une mémoire collective et à assurer le maintien des dispositifs collectifs d'aide et de réparation.

Ce droit s’applique dans 3 catégories de communes (art 125-10 du code de l’environnement)

      1. celles pour lesquelles existent un document de prévention ou d’intervention tels que :

    * P.P.I. (établi en application du décret du 6 mai 1988)
    * P.P.R. (établi en application de la loi du 2 février 1995)
    * plan de prévention des risques miniers (en application de l’article 94 du code minier) ;

      2. celles définies par un texte national ou départemental à savoir :
    * celles situées dans les zones de sismicité I a, I b, II et III définies par le décret n° 91-461 du 14mai 1991 ;
    * celles exposées à un risque volcanique, figurant sur une liste établie par décret ;
    * celles situées dans les régions ou départements mentionnés à l’article L. 321-6 du code forestier et figurant, en raison des risques d’incendies de forêt, sur une liste établie par arrêté préfectoral ;
    * celles situées dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Réunion, en ce qui concerne le risque cyclonique ;

      3. celles désignées par arrêté préfectoral en raison de leur exposition à un risque majeur particulier, par exemple en cas d’existence ou de présomption d’existence de cavités souterraines (art 563-6 du code de l’environnement)

Conformément à l’article R125-11 du code de l’environnement, cette information comprend la description des risques et de leurs conséquences prévisibles pour les personnes, les biens, ainsi que l’exposé des mesures de prévention et de sauvegarde prévues pour limiter leurs effets.
Elle est inscrite dans un Dossier Départemental sur les Risques Majeurs (DDRM) établi par le préfet, ainsi que dans un Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM) établi par le maire.


L’information préventive concerne trois niveaux de responsabilité : le préfet, le maire et le citoyen en tant que gestionnaire, vendeur ou bailleur.

      I- LE ROLE DU PREFET

A/ DDRM

L’article R125-11 du CE , prévoit que l’information donnée au citoyen sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis comprend la description des risques et de leurs conséquences prévisibles pour les personnes, les biens et l’environnement, ainsi que l’exposé des mesures de sauvegarde prévues pour limiter leurs effets.
Le préfet consigne dans un dossier établi au niveau départemental (le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs – D.D.R.M.),les informations essentielles sur les risques naturels et technologiques majeurs du département.

Sur la base des connaissances disponibles, le dossier départemental des risques majeurs présente :

    * la liste des communes concernées.
    * les risques majeurs identifiés dans le département et leurs descriptions,
    * leurs conséquences prévisibles pour les personnes, les biens et l’environnement,
    * la chronologie des évènements et des accidents connus,
    * les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde.

Il souligne l’importance des enjeux exposés, notamment dans les zones urbanisées et décrit les modes de mitigation qui peuvent être mis en œuvre, vis à vis de l’intensité des aléas et de la vulnérabilité des enjeux, pour en atténuer les effets.

Dans chaque département, le préfet doit mettre le DDRM à jour, en tant que de besoin dans un délai qui ne peut excéder 5 ans et doit arrêter annuellement la liste des communes qui relèvent de l’article R 125 – 10 , assurer la publication de cette liste au recueil des actes administratifs de l’Etat ainsi que sa diffusion sur Internet.

Note méthodologique : Le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs (DDRM)


B/ la transmission du préfet aux maires

Conformément à l’article R125-11 du code de l’environnement , le préfet transmet aux maires des communes intéressées le DDRM.
Il leur adresse également les informations (notamment cartographies existantes) intéressant le territoire de la commune, et contenues dans les documents cités à l’article R125-10, à savoir les PPI, PPR naturels, technologiques et miniers, le zonage sismique, ou relatives aux risques volcaniques, cycloniques, ou d’incendies de forêt.
Il leur adresse également la liste des arrêtés portant constatation de l’état de catastrophe naturelle.


C/ Information acquéreur locataire : les arrêtés préfectoraux

En application de l’article L. 125-5 du code de l'environnement, les acquéreurs ou locataires de biens immobiliers situés dans des zones couvertes par un plan de prévention des risques technologiques ou par un plan de prévention des risques naturels prévisibles, prescrit ou approuvé, ou dans des zones de sismicité définies par décret en Conseil d'Etat, sont informés par le vendeur ou le bailleur de l'existence des risques visés par ce plan ou ce décret.
Le préfet arrête : la liste des communes dans lesquelles cette obligation s’applique ainsi que, pour chaque commune concernée, la liste des risques (pris en compte par le plan de prévention des risques excepté le risque minier et le risque sismique) et des documents à prendre en compte.
Conformément à l’article R125-24 du code de l’environnement , les documents de référence peuvent être :

    * les documents graphiques et la note de présentation du PPR approuvé ;
    * les documents d’information tenus à la disposition du public qui permettent une délimitation et une qualification des phénomènes ;
    * la carte régionale du découpage cantonal du zonage sismique (annexe prévue à l’article 4 du décret n°91-461 du 14 mai 1991 - Pour en savoir plus et voir le détail de ces cartes).
    * le(s) arrêté(s) de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle ou technologique

Est annexé à ce deuxième arrêté pris pour chaque commune, un dossier contenant des extraits des documents de référence et une fiche permettant de préciser la nature et l’intensité des risques.
Conformément à l’article R125-27 , la publication au recueil des actes administratifs dans le département des arrêtés précédemment explicités devra intervenir avant le 17 février 2006.

Une copie de ces arrêtés et de leurs annexes est transmise aux maires des communes concernées et à la chambre départementale des notaires, conformément à l’article R125-25 du Code de l’environnement.
Les documents de référence et le dossier communal d’information (précédemment explicité) sont librement consultables en préfecture et en sous-préfecture du département. Les arrêtés et leurs modalités sont mentionnés dans la presse du département.

Les modalités de mise à jour des arrêtés sont précisées dans l’article R125-25 et sont explicitées dans la note méthodologique relative aux obligations du préfet en matière d’information acquéreur / locataire.

La circulaire interministérielle du 27 mai 2005 (PDF - 553 Ko) précise les modalités de mise en œuvre de cette information.


Pour les risques miniers, l’article L75-2 du code minier instaure une obligation d’information de tout acheteur d’un terrain sur le térfonds duquel une mine a été exploitée.
     

II- LE ROLE DU MAIRE

A/ DICRIM

Conformément à l’article R125-11 du code de l’environnement , le maire doit établir un document d'information communal sur les risques majeurs.

      Ce dernier reprend les informations transmises par le préfet, et précise :

    * les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde. Ces mesures comprennent, en tant que de besoin, les consignes de sécurité devant être mises en œuvre en cas de réalisation du risque.
    * les actions de prévention, de protection ou de sauvegarde intéressant la commune,
    * les évènements et accidents significatifs à l’échelle de la commune,
    * éventuellement les dispositions spécifiques dans le cadre du plan local d’urbanisme,
    * les cartes délimitant les sites où sont situées des cavités souterraines ou des marnières susceptibles de provoquer l’effondrement du sol élaborées en application de l’article L563-6 du code de l’environnement.

Le maire fait connaître l’existence du DICRIM par un avis affiché en mairie pendant la durée minimale de deux mois.
Le DICRIM comme les documents mentionnés à l’article R125-10 sont consultables librement en mairie.

Note méthodologique : voir sur prim.net

La mise à disposition en mairie du DICRIM et du DDRM voire la possibilité de leur consultation sur Internet font l’objet d’un avis municipal affiché pendant une période minimale de deux mois.

B/ information acquéreur locataire

Conformément à l’article R125-24 du code de l’environnement, le maire concerné par cette obligation doit organiser dans sa mairie la consultation des documents de référence et du dossier transmis par le préfet avec l’arrêté préfectoral.
Conformément à l’article R125-25 du code de l’environnement, les arrêtés sont affichés en mairie.

C/ Réunion d’information publique

Dans les communes où un plan de prévention des risques naturels prévisibles a été prescrit ou approuvé, le maire en application de l’article L. 125-2 du code de l'environnement, doit informer par des réunions publiques ou tout autre moyen approprié ses administrés au moins une fois tous les deux ans.

En présence de cavités souterraines ou de marnières dont l’effondrement est susceptible de porter atteinte aux personnes ou aux biens (article L. 563-6 du code de l’environnement), le maire doit en dresser la carte communale et l’inclure dans le DICRIM.

Le décret n° 2005-233 du 14 mars 2005 précise les règles d’apposition de repères des plus hautes eaux connues et l’inscription dans le DICRIM de la liste et de l’implantation de ces repères de crue.

Dans la zone d’application d’un plan particulier d’intervention (PPI), le maire doit distribuer les brochures d’information aux personnes résidant dans cette zone ou susceptibles d’y être affectées par une situation d’urgence.

D/ Affichage et consignes de sécurité

Le maire doit arrêter les modalités d’affichage des risques et consignes, conformément à l’article R 125 - 14 et de l’arrêté du 9 février 2005.
Une affiche particulière reprenant les consignes spécifiques définies par la personne responsable, propriétaire ou exploitant des locaux et terrains concernés, peut être juxtaposée à l’affiche communale. Les affiches sont conformes aux modèles fournis en annexe de l’arrêté du 9 février 2005.

Conformément à l’article R125-13 du CE, les consignes de sécurité figurant dans le DICRIM et celles éventuellement fixées par les exploitants ou les propriétaires des locaux mentionnés à l’article R125-14 sont portées à la connaissance du citoyen par voie d’affiche.

Le maire peut imposer cet affichage dans :

    * les locaux dont le nombre d’occupants dépasse 50 personnes (établissements recevant du public, immeubles d’activité commerciale, agricole ou de service, etc)
    * les immeubles d’habitation regroupant plus de 15 logements
      Il est obligatoire dans les terrains aménagés de camping ou de stationnement de caravanes regroupant plus de 50 personnes sous tentes, ou de 15 tentes ou caravanes à la fois.

Le maire en organise les modalités et en surveille l’exécution.

Afin de faciliter la réalisation des affiches, les pictogrammes sont disponibles sous forme :
- de police de caractère utilisable sous Windows, chaque lettre correspondant à un pictogramme (58 ko)
- d'images au format ai (1,1 Mo)
- d'images au format tif (408 Ko)
- de documents word à assembler (372 Ko)

L’affichage du risque doit être réalisé dans les campings situés en zone à risques (pour en savoir plus sur la réglementation en vigueur dans les campings), et le maire peut l’imposer dans les bâtiments recevant plus de 50 personnes ou dans les immeubles d’habitation de plus de 15 logements.
     

III. le propriétaire en tant que gestionnaire, vendeur ou bailleur

A/ Affichages

L’affichage de l’exposition aux risques et des consignes de sécurité sur les bâtiments privés ou recevant du public est soit imposé au gestionnaire par le maire (article R125-14), soit laissé à sa propre initiative.
Les affiches sont à la charge de l'exploitant ou du propriétaire. Elles sont apposées à l'entrée de chaque bâtiment, ou à raison d'une affiche par 5000 m2 s'il s'agit des terrains.

Les modèles d’affiches et les outils méthodologiques sont disponibles dans la partie relative à la responsabilité du maire. Voir : partie affichage du maire

B/ Information acquéreur / locataire

En application de l’article L. 125-5 du code de l'environnement lors des transactions immobilières, chaque vendeur ou bailleur d’un bien concerné par cette obligation, devra annexer au contrat de vente ou de location :

    * d’une part, un « état des risques » établi moins de 6 mois avant la date de conclusion du contrat de vente ou de location, en se référant au document communal d’informations qu’il pourra consulter en préfecture, sous-préfectures ou mairie du lieu où se trouve le bien ainsi que sur Internet
    * d’autre part, une information écrite précisant, les sinistres sur le bien ayant donné lieu à indemnisation au titre des effets d’une catastrophe naturelle, pendant la période où le vendeur ou le bailleur a été propriétaire ou dont il a été lui-même informé, la liste de ces sinistres avec leurs conséquences.

L'article L271-5 du code de la construction précise, dans son dernier alinéa, la nécessité d’une mise à jour de l'état des risques en cas de vente, au moment de la signature de l’acte authentique. L'article R125-26 du code de l'environnement est de fait en partie incomplet.
Conformément à l’article R125-23, du code de l’environnement, les biens concernés par l’état des risques sont les biens immobiliers bâtis ou non, situés :
1. Dans un plan de prévention des risques technologiques prescrit ou approuvé ;
2. Dans un plan de prévention des risques naturels prévisibles prescrit ou approuvé
3. Dans une des zones de sismicité réglementaires.

L’information sur les sinistres ne concerne que les biens immobiliers bâtis.

Note méthodologique :
L’information de l’acquéreur ou du locataire : obligations du vendeur ou du bailleur
Modèle d’imprimé pour l’établissement de l’état des risques :
Format PDF (89 Ko) - Format Word (270 Ko)